GNIDZAZ
INFO
GNIDZAZ
BIOGRAPHIE
Gnidzaz est né en 1947 à Toulouse.
Jean-Michel Gnidzaz on connaît surtout des compositions abstraites bi et tridimensionnelles qui ont marqué son travail dans les années 1990.
Utilisant des jeux de collage et de pliage de feuilles de papier uniques, des arrangements géométriques rigoureux de contrastes de couleurs directement efficaces, l’artiste revivifiait alors une cinétique sur une tradition mode peu spectaculaire.
Jean-Michel Gnidzaz a ainsi inspiré l’essence conceptuelle de l’œuvre de Soto plutôt que leur tendance au gigantisme, et a refusé la justesse aseptisée des autres peintres du mouvement cinétique au profit d’une touche personnelle restituant un geste essentiel à une certaine performativité de la peinture.
Par ses recherches, Jean-Michel Gnidzaz a pu produire une œuvre forte, capable de se démarquer avec impertinence de figures de proue qui ont jalonné sa formation à l’École des Beaux-Arts de Toulouse et les débuts de sa carrière artistique.
Après une décennie de réflexion consacrée aux compositions géométriques, Jean-Michel Gnidzaz rompt aujourd’hui avec l’abstraction pure, et une nouvelle direction dans son travail. Depuis 2003, il a initié une nouvelle série de portraits dédiés aux icônes culturelles du XXe siècle.
Frappé par la persistance dans l’inconscient collectif de certaines images ou photographies de grandes figures culturelles du XXe siècle, en particulier celles confrontées à une rébellion synonyme de l’ordre établi, Jean-Michel Gnidzaz questionne ici leur statut iconique.
Neutralisant le fond de la photographie originale, recomposant le portrait à partir de deux jeux et trichromatiques, des aplats et des bandes colorées alternées réintroduisant une certaine cinétique, il prive ces incunables d’une histoire contemporaine d’identification trop immédiate.
Alors à part pour un moment de consensus, le respect a convenu que leurs réserves généralement ces idoles populaires trouvaient une certaine capacité à insulter le spectateur.
Le processus grandit pour prendre une perspective historique rapide pour faire évoluer nos questions: que signifieraient aujourd’hui les beades, James Dean, ou encore Coluche dans notre société; quelle place ils occupent dans l’esprit des générations futures ; échappent-ils au statut décoratif auquel l’exploitation commerciale de leur image les a relégués? Non, pas encore la réponse, mais le travail de Jean-Michel Gnidzaz questionne sagement.
Cette nouvelle série de portraits, et le flot de questions qu’elle soulève, échouent comme une nouvelle étape dans sa carrière artistique et nous rend curieux des développements futurs.