AIIROH
INFO
AIIROH
BIOGRAPHIE
Né à Narbonne en 1987, Aiiroh est un artiste français qui peint et dessine depuis son plus jeune âge.
Sorti d’une école de dessin, il travaille quelques années en tant que graphiste en France et en Suisse.
L’artiste Aiiroh s’inspire des tendances Pop Art, New Pop Art et Street Art.
C’est à cette période qu’il a décidé de créer ses toiles utilisant des affiches publicitaires ou des éléments tout droit sortis de la rue.
Une de ses premières réalisations consistait à mettre en confrontation les héros de bande dessinée qui l’ont inspiré depuis sa plus jeune enfance.
Il détourne ainsi l’image que l’on peut avoir de ces personnages.
Dans certaines de ses œuvres, il intègre des marques pour rappeler la dépendance qu’a l’être humain aux produits de consommation.
La force graphique de ces grandes marques a elle aussi un effet sur notre inconscient collectif ainsi que sur nos codes esthétiques.
Dans la lignée de ses prédécesseurs Pop-art, Aiiroh utilise des techniques mixtes et actuelles, comme l’affichisme, le collage de cristaux Svarowsky, de la peinture acrylique, du pochoir, du gel.
Depuis quelques années, il se concentre sur la réinterprétation des figures emblématiques et les symboles de la pop à travers des affiches qu’il trouve dans les rues de Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Narbonne, à côté de ses anciens “points” graffiti.
Il est un artiste bien établi en France, en Suisse et États-Unis.
L’artiste AIIROH fait partie de cette nouvelle génération Néo pop Art.
Le Néo pop n’est pas un nouveau mouvement en soi mais plutôt une résurgence des travaux sur la culture populaire, et un moyen arrangeant de classer les différents artistes qui le constituent.
Cette trajectoire fonctionne comme les grands médias de divertissement, qui produisent des images et des icônes jetables, et tente de rivaliser avec eux.
Pourtant, le Néo pop se différencie sur certains points de son ainée. La société a changé, l’art aussi. Ses artistes cherchent à montrer comment le côté négatif du colonialisme culturel peut être transformé en « anomalies étrangement belles ». Leurs travaux sont le résultat et le reflet de la société de l’information globalisée.
Ainsi, il ne s’agit pas de transformer l’esthétique du quotidien en œuvre d’art mais plutôt de démontrer que l’art et la société de consommation, la culture populaire, sont au même niveau et peuvent coexister dans une même image.
Ce courant refuse l’idée d’un art supérieur aux autres, et se veut proche du peuple et des acheteurs, l’accessibilité étant son mot d’ordre.