L’ATLAS
INFO
L’ATLAS
BIOGRAPHIE
Jules Dedet, plus connu sous le nom de « L’Atlas », est un artiste français de street art né en 1978.
Passionné par la calligraphie et l’histoire de l’écriture, il commence à taguer dans les années 1990, à l’âge de douze ans.
Artiste méticuleux et à la recherche d’une certaine pureté tant dans la forme que dans le choix de ses couleurs, L’Atlas exprime à travers sa vie et son art, la philosophie asiatique de la dualité comme source essentielle de complémentarité. À travers ses tableaux hypnotiques, on retrouve souvent une dichotomie entre le noir et le blanc.
Refusant de suivre des études académiques et de mener une vie conformiste, L’Atlas abandonna ses études d’histoire de l’art pour se consacrer pleinement à son amour de l’écriture. Il part au Maroc puis en Égypte pour étudier l’art de la calligraphie arabe auprès de grands maîtres et de professeurs.
À son retour à Paris, il transposa les techniques arabes anciennes apprises avec les médiums contemporains que sont le scotch et le spray sur des toiles et des papiers. Il crée alors une signature unique et universelle inspirée du plan d’un labyrinthe, motif récurrent dans ses œuvres.
Ces boussoles et ces labyrinthes composés de gaffer (scotch blanc généralement utilisé sur les plateaux de tournage) et appliqués sur le sol sont une invitation à la réflexion. Dans chacune de ces toiles, on devine un mot, plus au moins lisible, ce qui est une des caractéristiques inhérentes à l’art contemporain urbain auquel il appartient. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux musées et institutions comme le Centre Pompidou, le Palais de Tokyo ou encore le Grand Palais à Paris.
L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son œuvre vers l’abstraction et le minimalisme.
L’artiste considère toute forme comme une lettre et toute lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière, plus architecturée.
Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique, le travail de L’Atlas forme un langage pictural universel, un équilibre entre la forme et la lettre, l’acte et l’intention. Collectionné à l’international, il fait notamment partie des artistes prisés par Agnès B. ou Jimmy Choo.
À Paris, à Pékin ou en Afrique, là où il passe, L’ATLAS laisse sa trace. Aux quatre coins du monde ou juste au coin de la rue, L’Atlas a pris le pouvoir et il marque son territoire. L’Atlas, c’est la deuxième génération du Street Art. Il a fait ses premiers graffitis à 11 ans au début des années 90.
A 39 ans, cet artiste méthodique et rigoureux a imposé un style immédiatement reconnaissable avec des signes calligraphiques, érudits ou fantasmés. Au final, c’est un univers totalement hypnotique.
Guerlain fait appel à lui
Sur le marché très squatté du Street Art, L’Atlas est actuellement un artiste très respecté. Les galeristes l’exposent et sa cote ne cesse de grimper. L’Atlas surfe sur la vague.
La plupart des grandes marques de luxe, comme Guerlain, fait appel à L’ATLAS pour booster leur image.