Août 19, 2016
ERRO est un peintre islandais, de son vrai nom Gudmundur Gudmunson, naît à Ólafsvík le 19 juillet 1932.
Gudmundur Erro arriva en 1958 à Paris, après des études d’art et de mosaïque. Il deviendra l’une des figures majeures de la Figuration narrative.
Au cours de ses voyages à travers le monde entier, Erró collecte des images (publicités, photos d’actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa source d’inspiration. Il les choisit, les assemble, les accumule selon son bon plaisir – toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence – sur les toiles pour former des tableaux qui sont autant à lire qu’à voir. La peinture est un lieu d’expérimentation, où il peut faire du vieux avec du neuf. Elle est la forme privée de l’utopie, le plaisir de contredire, le bonheur d’être seul contre tous, la joie de provoquer. Il révèle et dénonce les aberrations de notre société : consommation dirigée, érotisme mercantile, révolutions, américanisation de l’existence…
Dans certaines de ses compositions, il insère habilement des personnages de toiles de Ingres, Delacroix, Léger ou Picasso, lesquels se retrouvent cohabitant avec des stars du cinéma, des hommes politiques ou des héros de bandes dessinées.
Souvent, il travaille par séries : cycles chinois, politiques, érotiques. J’ai besoin de matériel efficace et, au cours de mes voyages, je fouille partout chez les soldeurs de livres, dans les kiosques.
J’accumule une quantité énorme de matériel, et lorsque j’ai réuni beaucoup d’images se rapportant à un thème, c’est signe de commencer une série. Le processus consiste ensuite à sélectionner les images, à les “marier” ensemble pour en faire des collages, puis des tableaux.
En juin 2001, la Collection Erró du musée de la Ville de Reykjavík est présentée au public dans son nouveau cadre à Hafnbarhúsid à la faveur d’une grande rétrospective.
De très nombreuses expositions sont consacrées à son œuvre tant en France qu’à l’étranger.
Plusieurs rétrospectives lui ont été dédiées : en 1985 au musée d’art moderne de la Ville de Paris et en 1999 à la galerie nationale du Jeu de Paume. En 2005, le Musée d’art moderne et contemporain de Palma de Majorque ainsi que le Mannheimer Kunstverein présentent une exposition rétrospective (1958- 2004) puis l’IVAM à Valence et l’Alcalá 31 à Madrid en 2006.
Erro est un artiste de renommée internationale. Son travail a fait l’objet d’expositions en Europe en Islande aux Etats-Unis en Israël et notamment d’une grande rétrospective au centre Georges Pompidou en 2010 : « Erro cinquante ans de collage ».
NOUVEAUTE DE JUIN 2013 :
-SAY JES et BEHIND – Les deux premières aquagravures de ERRÓ sur le thème des comics.
Août 19, 2016
Guy FONTDEVILLE
Guy FONTDEVILLE est né le 2 Avril 1947 à Toulouse.
Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Toulouse. Il a exposé dans de nombreux salons et participé à la création de nombre d’affiches.
Salons :
1989 à 2011 : Salon des Artistes Méridionaux – Toulouse
1992 : Salon d’Automne – Paris
1994 : Salon International Européen – Montreux
Création d’Affiches :
1991 : Affiche Comité régional du Tourisme Midi Pyrénées.
1995 : Affiche Lutte contre le cancer, Centre Claudius Régaud – Toulouse.
1996 : Affiche des Jeux Olympiques Atlanta (USA).
Bibliographie :
Peintres et sculpteurs du grand Sud-Ouest – Edition d’art “Regards”
L’art sous toutes ses formes : Peintres et sculpteurs de Midi-Pyrénées – Édition “Fusart”
Maîtres en Provence – Editeur : Monique Dijaux-Emieux
La peinture de Fontdeville nous pénètre, nous envahit, nous comble…la matière est soyeuse et belle, la couleur osée dans ses rapports…
“Des bleus insondables aux oranges les plus ardents, FONTDEVILLE travaille dans la pâte et le frais, généreusement, en larges aplats dans l’élan, la dynamique du geste et du couteau.”
L’œuvre de Fontdeville s’adresse aux amateurs d’art avertis…Sa technique repose sur des critères essentiels : la maîtrise du gestuel, le dessin invisible de prime abord est pourtant là, base essentielle qui va disparaître sous la spatule, enrobé, malaxé de travail et de peinture.
Comme en littérature, trouver les mots justes pour dire l’essentiel, il en est de même dans la peinture de Fontdeville, la facilité “d’écrire” en éliminant les détails inutiles… du grand art, aller spontanément au but recherché, dans une envolée de notes, aplats judicieux traités avec souplesse.
Fontdeville ose les couleurs ! Toutes les couleurs, sans limite. Il les fait vivre afin qu’elles se parlent se répondent et nous parlent.
Des bleus insondables aux oranges les plus ardents, Fontdeville travaille dans la pâte et le frais, généreusement, en larges aplats dans l’élan, la dynamique du geste et du couteau.
Attentif à la pureté de la ligne il accède aux confins les plus subtils de l’équilibre.
Août 19, 2016
Charlotte Lachapelle est née en 1955 à Souillac dans le Lot.
Son enfance fut bercée par la longueur du Quercy.
Membre fondateur du Groupe Primitifs Modernes “dit Naifs”
Salon d’Automne, Salon International d’Art Naif Paris. Sociétaire des Artistes Français.
Expositions de Groupe :
CROISSY – PAU – MOUGINS – VAISON LA ROMAINE – MEGEVE – ANGLET – BELGIQUE – ANGLETERRE – SUISSE – USA – CANADA – JAPON – ALLEMAGNE – ESPAGNE – ITALIE.
Musées :
Musées de Sherbrook : CANADA
Musées Naif de Lannes : BELGIQUE
Musées d’Art Naif Max Fourny, la Halle Saint-Pierre Paris
Musées d’Art Naif de l’Ile de France à Vicq.
Membre fondateur du groupe des peintres primitifs, son œuvre qui est présentée dans différents Musées, est une aubade au bonheur.
Charlotte Lachapelle communique une impression de paix, de tendresse et de fraîcheur. C’est un témoignage de sensibilité, c’est un regard poétique, ce sont les états d’âmes d’une artiste qui a définitivement choisi de claquer la porte à la morosité.
Récompenses :
Premier Prix du Public, Salon International, Nancy 1988.
Chevalier avec Palmes Académiques Argent Belgique.
Prix Suisse avec Mention spéciale.
Médaille de la Ville d’Orléans
Télévision :
FR 3 Champagne
Un monde enchanté et enchanteur, celui de Charlotte LACHAPELLE.
Chez cette artiste, tous les éléments plastiques sont représentés : la composition, l’équilibre, l’harmonie des couleurs ; et malgré la perfection, rien n’est statique, tout chante, libre, vibre sous nos yeux.
Charlotte LACHAPELLE est présente sur la Nouvelle édition du BENEZIT, tome VIII, page 127. Edition Gründ 1999.
« Pour moi la peinture est avant tout un plaisir. Plaisir d’opposer les couleurs ou les adoucir dans des tons pastel, de les dégrader. Plaisir de camper dans mes personnages un geste, une attitude et mettre en scène tout cela. Plaisir de composer tous les éléments, avec des objets désuets, familiers, insolites.
Plaisir de vous faire partager et de vous entraîner dans le monde magique des souvenirs d’enfance, dans un monde entre parenthèse, idéalisé, tendre et nostalgique, vers la magie d’un univers heureux. » Charlotte Lachapelle
Août 19, 2016
Michel JOUENNE est né le 25 janvier 1933 à Boulogne-sur-Seine.
En 1991, il est nommé Peintre officiel de la Marine.
Artiste prolifique, peintre, mais aussi lithographe, illustrateur, et sculpteur, Michel Jouenne fait partie de cette pépinière de talents issus de la « Jeune Peinture des Années Cinquante ». Ses œuvres illustrent la vie, la beauté naturelle de notre planète à travers des paysages remplis de couleurs. Chacune de ses toiles révèle l’allégresse de sa création. Il étonne par ses matières opaques et translucides à la fois, ses grands plans aquarellés, et ses chatoiements lumineux. Son talent a été récompensé en haut lieu. En 1987, il est fait Chevalier du Mérite Culturel et Artistique, puis Chevalier de la légion d’honneur en 1990.
Michel Jouenne est réputé tout autant pour ses tableaux de marine que pour ses paysages méditerranéens. Il a également réalisé plusieurs tableaux représentant des vues de la Capitale : La Tour Eiffel, Le Sacré Cœur, Les grues à Paris, ou Le Grand Palais. Des expositions personnelles sont régulièrement organisées dans de nombreuses villes, parmi lesquelles : Paris, New-York, Abidjan, Nouméa, Moscou, Tokyo, Séoul.
Hervé Bazin, pour qui il a réalisé quelques illustrations dans son ouvrage « Qui j’ose aimer » (paru en 1986 chez Grasset) a dit de lui : « Jouenne est un chantre de la nature…Figuratif, il n’est jamais esclave du sujet dont il se sert… »
Depuis le début de sa carrière, Michel Jouenne a obtenu cinquante médailles dont la médaille d’or des artistes français en 1976.
PRIX
1987 – Chevalier du mérite culturel et artistique.
1990 – Chevalier de la Légion d’honneur.
1991 – Peintre officiel de la Marine.ACQUISITIONS
Musée d’art moderne de la ville de Paris. Musée du Petit Palais, Genève. Musée 1’lle-de-France, Fontainebleau. Musée Världen, Suède. Musée des Baux-de-Provence. Musée Nicolas Sursock, Beyrouth. Préfecture de Seine-et-Oise. Préfecture des Yvelines (aquarelle). Préfecture de l’Ardèche. Conseil général des Yvelines. Villes de Paris, Taverny, Mantes-la-Jolie, Versailles, Viroflay, Deuil-la-Barre, Aubenas, Fontenay-aux-Roses, Angers, Mulhouse, Eygalières. Présidence de la République.BIBLIOGRAPHIE
JOUENNE – Collection » Peintre d’aujourd’hui » par André Flament (Editions l’Archipel).
JOUENNE – Collection » L’OEuvre de l’homme du temps » par Aubert jean (Editions Ventaol).
JOUENNE – Collection » peintre de notre temps » par Maguy Furhange.
JOUENNE – Collection » A la découverte des peintres contemporains » par René Leroy.
JOUENNE – Collection » Artspective » (éditeur dunes et fils).
JOUENNE – Monographie des Editions Aquitaine André Bump.
JOUENNE – Collection » Le Léopard d’or » (Edition Guigné). JOUENNE – Collection » Play-Time » préface d’Hervé Bazin.
Août 19, 2016
Robert Combas est né en 1957 à Lyon.
Il a apporté à l’aube des années 80 une nouvelle peinture figurative.
Présent sur la scène artistique dès 1979 il est le créateur d’un mouvement que Ben appela la Figuration Libre, mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.
Peinture faite de libertés elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur …
Elle s’inspire du rock dont l’artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d’enfance, des manuels scolaires de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous.
” Moi, je travaille des fois abstrait par jets de peinture, une sorte d’expressionnisme abstrait. Le figuratif c’est le côté amusant, pied sur terre; au départ c’était une réaction dérisoire contre les peintures intellectuelles du milieu de deux mondes différents. Il y a quand même des messages dans ma peinture : au départ c’est une certaine énergie, j’ai voulu peindre ce que je voulais. Dans la B.D on est coincé par les personnages, tandis que, dans cette peinture, je suis l’art des années 70. Moi je viens du milieu populaire, je vivais dans libre complètement libre, même par le format. ”
“La peinture de Robert Combas est perpétuellement en éveil tout comme un organisme. Son oeuvre est en effet une structure constamment ouverte et qui, pour cette raison, a besoin continuellement de “nourriture” pour rester en vie. Il va sans dire qu’un tel phénomène n’est pas possible sans la présence de l’”autre” c’est dire du spectateur.
Entre ce dernier et l’oeuvre de Combas se tisse une relation de complémentarité où l’un a besoin de “l’autre”. Et l’image est ce moyen qu’utilise Robert Combas pour “provoquer”, pour obtenir une réaction du spectateur et pour “inviter” ensuite, c’est-à-dire lui souffler : “Viens donc parler avec moi je veux te raconter la stupidité, la violence, la beauté, la haine, l’amour, le sérieux et le drôle, la logique et l’absurde qui entourent notre vie quotidienne”.
Le langage artistique ne s’arrête pas aux frontières de l’intime. Bien au contraire, c’est en partant de cet élément “intime” qu’il va alors le dépasser pour devenir “social”. Un langage qui, en même temps, est une attitude positive ; car au-delà des scènes de violence ou d’intense sexualité, au-delà de la combinaison image mot (ou phrase), l’oeuvre de Robert Combas est avant tout un geste. Ce geste n’a aucune base didactique (le sujet n’est pas l’épicentre) mais est un comportement qui a soif d’élargir son champ d’action bien au-delà des frontières closes d’un langage de l’Histoire de l’Art, pour se tourner vers ce qui, jusqu’à maintenant, avait été méprisé par l’élite qui dominait l’art durant la période des années 70 : les dessins d’enfants, des fous, les bandes dessinées, la musique rock L’enfantin” n’est en fait rien de plus qu’une stratégie : celle d’un peintre qui veut agrandir le terrain d’action de son iconographie.