Août 19, 2016
C215
Christian Guémy alias C215 est un artiste français majeur de la scène du street art.
Agé de quarante ans, il habite Vitry-sur-Seine où il a ses ateliers. Il travaille essentiellement au pochoir avec un style très reconnaissable. En dehors de ses interventions dans les rues du monde entier, il présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et à l’étranger.
Christian Guémy débute le pochoir en 2006. Il participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013, un mur peint de 25 mètres à Paris, métro Nationale, représentant un chat.
En 2013, il peint également le visage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, alors cible d’attaques racistes[1]. Connu au niveau international, Christian Guémy présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et dans le monde.
En 2014 il est sollicité pour créer 20 illustrations pour le jeu Far Cry 4 d’Ubisoft.
En 2016, C215 « signe » un timbre pour la Poste qui met à l’honneur Léo Ferré. L’auteur, compositeur et interprète aurait fêté ses cent ans.
Ses sujets de prédilection sont l’enfance, les laissés-pour-compte, les anonymes, les amoureux, mais aussi les animaux (chiens, chats et oiseaux), particulièrement présents dans ses tableaux urbains. Son modèle principal est sa fille Nina, née en 2003.
Son style va de la bichromie aux compositions les plus colorées. Les dimensions de ses œuvres demeurent à l’échelle humaine, ne réalisant que rarement de murs peints de très grandes dimensions.
Fervent admirateur du Caravage, C215 veut mettre de la poésie et de l’émotion au cœur des villes désincarnées. Ses visages d’anonymes aux traits expressifs témoignent de son besoin de retrouver une certaine humanité.
« Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité.»
« L’art de C215 est de capter la lumière, la profondeur et l’humanité. C’est très difficile à réaliser au pochoir – son médium de prédilection – et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques.
Au contraire, C215 a développé un style d’illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste.
Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l’art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l’essence même de l’âme humaine. C’est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les oeuvres de C215 dans la rue.»
Shepard Fairey aka OBEY
Du 10 juillet au 8 octobre 2018, l’artiste urbain C215 donne des visages aux grandes figures honorées au Panthéon avec le parcours « Illustres ! C215 autour du Panthéon ».
Parcourez un itinéraire dans la crypte du Panthéon puis dans les rues du Ve arrondissement ! Vous entrerez dans les coulisses de création de C215 avant de sortir du monument pour découvrir les portraits de 28 personnalités.
Août 19, 2016
Laurence Nolleau – ART EMOTION
Elle excelle dans l’art du portrait contemporain incisif…
Née en 1963, Laurence NOLLEAU a voyagé dès son plus jeune âge et a découvert, à travers les déplacements professionnels de ses parents, la lumière du Moyen Orient et celle de l’Afrique du Nord.
Une escale qui s’éternise en Algérie fera naître une profonde amitié entre la famille de Laurence et Joan Bachs artiste peintre espagnol et ancien conservateur du musée de Barcelone.
Laurence Nolleau, alors âgée de 6 ans est déjà passionnée par le dessin. Nul doute que cette rencontre aura été déterminante dans son parcours.
Son attrait pour l’art se manifeste dans un premier temps par le dessin. De retour en France, Laurence suit une double formation de styliste-modéliste à ESMOD PARIS, où elle reçoit des mains de Jean-Louis DUMAS-HERMES, le 3ème prix de modelisme.
Elle obtient son premier apprentissage chez DIOR en 1987, des missions à l’étranger pour le groupe BOUSSAC et travaille en collaboration avec des marques françaises comme Caviar, Zapa, ……
Sa carrière est assise lorsqu’elle devient directrice des Collections Europe d’une marque Australienne, poste qu’elle occupera jusqu’en 2001.
En 2002 c’est le tournant, Laurence décide de laisser libre court à sa vocation artistique et quitte le domaine de la mode pour s’enfermer dans son atelier de peinture.
Ce n’est qu’après 8 ans d’exploration et de technique que l’artiste décide de proposer son travail aux galeristes.
L’huile, une révélation, matière mémoire qui garde trace de chaque geste de l’artiste qui incise, découpe, caresse, racle la peinture sur la toile.
Armée de son couteau, Laurence sculpte avec énergie ses visages pour nous livrer des œuvres percutantes et graphiques. Les couleurs sont vives et intenses, les regards hypnotiques, les portraits saisissants : l’expressionisme prend ici tout son sens.
« La vérité sans compromis a toujours des bords déchiquetés » disait l’écrivain américain Herman Melville.
Août 19, 2016
Peter Klasen est né à Lubeck, Allemagne en 1935.
Vit et travaille en France.
De 1956 à 1959, Peter Klasen étudie à l’école des Beaux Arts de Berlin. En 1959, lauréat du prix du mécennat de l’industrie allemande, il obtient une bourse d’études et s’installe à Paris.
Peter Klasen est dans les années 60, un des fondateurs du mouvement artistique nommé Nouvelle figuration ou figuration narrative. Il élabore alors un langage plastique personnel, en explorant et reinterpretant les signes de notre environnement urbain, et plus généralement de notre société.
La thématique industrielle marque profondément son œuvre. On retrouve ainsi dans les peintures de Peter Klasen, des éléments tels que manomètres, tôles d’engins de travaux publics, verrous métalliques, bâches de camion.. Sont également présents des logos, des chiffres et des photos issues de magazines ou d’affiches.
Peintre de l’urbanité bétonnée et métallique, Peter Klasen explore les abîmes et les vertiges d’une société déshumanisée. Ses œuvres sont présentes dans plus de 60 musées et collections publiques à travers le monde.
Ses oeuvres ont fait l’objet de nombreuses monographies.
“La peinture me libère de mes angoisses”
Qu’est-ce qui vous pousse à peindre?? Un moteur qui est en route et tourne tout seul, comme une Volkswagen. Bon, c’est pas vraiment le bon exemple, en ce moment, avec les problèmes de la marque…
Photographie. La photo nourrit mon futur travail. Je pars de mes voyages et je fais le tri à l’atelier. À partir de ce matériel, je développe de nouvelles thématiques. Photographier la réalité n’est pas la réduire mais la sublimer. Il s’agit d’une investigation du réel à travers l’objectif. Le gros plan limite notre champ de vision et focalise notre attention.
Langage. J’ai développé un langage anticorps qui résiste à l’agression permanente qu’exerce sur moi le monde extérieur. C’est le résumé de toute ma vie. La résistance nécessaire pour faire face à la menace individuelle et collective que nous subissons.
Août 19, 2016
François Boucheix est né le 7 janvier 1940 à Montcheneix, petit village aux pieds des Monts d’Auvergne. Il commence à dessiner très jeune. Orphelin de père à 15 ans, il doit apprendre un métier différent de ses aspirations artistiques. Malgrè le travail intense de la journée, il occupe le soir et une partie de ses nuits à peindre, ainsi que ses jours de liberté.
A 17 ans, surveillant chez les maristes à Riom, il a comme voisin de chambre le peintre Jean de Rocca Serra, prix de Rome et ancien professeur à l’école des Beaux Arts de Florence, qui lui apprend la peinture pendant un an.
Il fit sa première exposition en février 1960 en Tunisie, puis en province notamment en Auvergne et dans le sud de la France. Quatre années passées à Chamonix, où il lit une annonce dans un journal national, la galerie de Sèvres cherche des peintres. Il répond à l’annonce en envoyant des photographies, et quelques temps après il apprend qu’il est retenu.
Il se manifeste à Paris en 1963 lors d’une grande exposition à la Galerie de Sèvres ou il rencontre Bernard Bellaïche. De 1966 à 1972 il expose régulièrement dans cette galerie notamment avec Lebasque, Othon Friez, Dignimont, Crau Salaboudet, Madeleine Luka, Marie Laurencin et les peintures de Foujita et Salvador Dali.
François Boucheix offre une vision surréaliste du monde par la totale liberté de sa richesse inventive et un don d’émerveillement que garde intact sa fidélité à ses racines et à sa terre d’Auvergne.[non neutre]
Avec Bernard Bellaïche il rencontre Salvador Dali et, ce jour là tout a changé. Dali lui dira « votre peinture est bonne … d’ailleurs elle plait à Gala. »
C’est à la suite d’une célèbre exposition à la galerie de Sèvres à Paris de “Dali à Boucheix” avec les peintures de Meissonnier qu’il décide qu’il sera un peintre surréaliste de rêve et de bonheur et non un surréaliste triste.
Musée François Boucheix
Août 19, 2016
Benjamin Spark est un artiste peintre français, né en 1969. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles.
A l’âge de 28 ans, Spark s’inscrit aux Beaux-Arts de Paris puis s’envole aux Etats-Unis pour trouver son inspiration. Il revient ensuite s’installer en Belgique pour perfectionner son style. Il se consacre entièrement à son art.
Il s’inspire des médias de masse, de la caricature, de la publicité, et surtout de la bande-dessinée. Il s’inscrit directement dans la lignée du mouvement Pop Art, et plus spécifiquement du Pop Art bruxellois. Il s’agit d’un mélange atypique entre l’art urbain européen et les influences de l’AMERICAN WAY OF LIFE.
Il a développé ses propres techniques ainsi qu’une habileté bien particulière, avec des compositions très abouties. Spark se nourrit du monde qui l’entoure pour recréer son propre univers débordant d’humour. Par la peinture, il exprime ses sentiments et son ressenti envers le monde. Rafraîchissantes, ses œuvres annoncent un nouveau tournant dans le Pop Art.
Ses œuvres ont évolué avec le temps, notamment suite à l’arrivée d’internet, qui modifiera les conventions autrefois établies par l’art.
Depuis 2007, Spark expose ses œuvres à Paris, Bruxelles, Düsseldorf, New York, Marrakech et bien plus encore.
Benjamin Spark est un artiste majeur sur la scène francophone de l’art urbain néo-pop.
Démarche :
De son œuvre va surgir un patchwork complexe influencé par la figuration narrative, le graffiti, le tag, le manga et le Pop Art. Le tout pour des compositions couchées sur toile dans lesquelles s’imposent des icônes graphiques contemporaines.
Sa culture artistique est à la hauteur de son parcours.
En copiant les images de notre culture populaire l’artiste ne s’intéresse pas à la reproduction en tant que telle mais aux souvenirs et aux croyances qui y sont associées. C’est une réappropriation sensible de l’industrie de l’imaginaire.
L’artiste précise : « Ce qui m’intéresse, c’est ce que produisent les images, ce que produisent les formes. Chaque oeuvre est une trajectoire propre. »