Jan 9, 2017
GEORGES MOQUAY
« Les pigments de la vie »
Né en France en 1970, Georges Moquay est un artiste peintre français. Il est le fils de Daniel Moquay et de son épouse Rotraut Klein-Moquay, veuve,depuis 1962, d’Yves Klein.
PARCOURS
Jusqu’en 1982, Georges Moquay vit avec sa famille entre la France et l’Espagne (Ibiza). avant de partir avec les siens pour l’Arizona (États-Unis). Après son service national accompli en 1991 comme interprète dans la marine française à bord de “L’Orage”, il revient en Arizona pour étudier, à l’Université, la photographie et l’histoire de l’art. Depuis 1995, il a exposé dans de nombreux lieux et galeries en Arizona, France, Espagne, Australie…
Il vit et travaille à Paris, multipliant les expériences artistiques et plasticiennes autour de la peinture, de la musique, de la vidéo. Il a tourné dans le film de Richard Bohringer « C’est beau une ville la nuit ».
Né dans une famille où l’Art sous toutes ses formes est le maître-mot, peintre de la couleur et des explosions expressives, influencé par les musiques pop, rock, reggae, par les signes de la modernité graphique: tags, grafs, BD…; les références aux communautés ethniques, Georges Moquay est un artiste, pleinement que l’on peut situer dans la lignée de Jean-Michel Basquiat, des Robert Combas, etc…
Dans une cour pavée du XIème arrondissement de Paris, une porte à deux battants s’ouvre sur l’atelier de Georges. Espèce de hangar reconverti en loft, avec sol d’origine en briques et charpente haut perchée : un magnifique volume à l’échelle de ses grands formats.
D’emblée, le ton est donné avec son personnage, « le wigger » (une contraction de white nigger) qui se répète sur les murs. On est à l’heure africaine et Georges, petit blanc, fait des dessins de couleurs. « Le wigger, c’est mon bouddha, mon île de Pâques, mon totem », déclare-t-il avant d’expliquer qu’il est venu comme ça, d’un trait, en pensant au distributeur de bonbons dont la tête se soulevait pour laisser échapper un petit rectangle pastel et sucré. Ah ! L’enfance !
Ensuite, Georges a réfléchi. Il s’est dit que son personnage d’homme noir au visage blanc avait à voir avec les fêtes de la mort où mexicains et africains se griment en blanc pour se faire des têtes de squelettes. Et comme « rien n’est plus vivant que d’être proche de la mort », il a ensuite remarqué que les lèvres pulpeuses de son « wigger » ressemblaient au corps d’une femme étendue sur un canapé.
Dans le bric à brac de l’atelier, où l’odeur du café se mêle à celle de l’essence de térébenthine, derrière les pots de pigments qu’il appelle ses épices, il y a les des toiles roulées. Elles sont immenses, peintes all-over, avec des visages-masques, des dents, des croix, des cœurs, des superpositions de personnages burlesques. Elles grouillent de vie et de couleurs. Issues de la culture hip hop, du rap, de M.T.V, elles ont un côté dadaïstes version B.D, pop art sur fond de graffiti. « Je voudrais que mes tableaux donnent envie de danser ». Monaco ne s’y est pas trompé, choisissant comme couverture à son carton d’invitation pour le Bal de la Rose 2006 (au profit de la Fondation Princesse Grace de Monaco) un tableau de Georges.
Nov 15, 2016
JOHANNE 8
Un nom qui résonne comme un porte bonheur quand on connait le sens symbolique du chiffre rattaché au prénom de cette jeune artiste. Après une carrière dans l’aéronautique, c’est vers sa passion de toujours qu’elle décide de revenir.
Née à Lyon en 1974, Johanne 8 vit et crée aujourd’hui à Paris. Artiste confirmée de l’Art contemporain, elle expose ses peintures et ses sculptures depuis 2008 dans des galeries reconnues. Ses œuvre sont exposées de Melbourne à Barcelone, en passant par Lausanne ou Genève, ainsi qu’en France : Paris, Deauville, Megève, Courchevel, Arcachon, ou encore Saint-Tropez…
Elle a su aussi investir des lieux prestigieux tels Le Grand Palais de Lille pour Lille Art-Up ou L’Urban Art-Fair à Paris.
Johanne 8 imagine dans son atelier des tableaux lumineux et colorés qui racontent tous une histoire. Son histoire !!!…
C’est ainsi que l’artiste se définit aujourd’hui comme une héritière du Bad Painting, un mouvement de graffeurs américains. Elle rejoint le jeune mouvement artistique du « Street Pop » qu’elle partage avec d’autres artistes comme Benjamin Spark, jeune et talentueux artiste belge.
Observée et choisie par les grands noms de la mode Paul&Joe, Karl Lagerfeld (Chanel) et Olivier Rousteing (Balmain) ; et de la gastronomie française, la chef triplement étoilée Anne Sophie Pic, Johanne 8 poursuit son chemin et ne cesse de se renouveler.
Lorsque Johanne 8 revient s’installer à Paris, c’est pour se consacrer pleinement à ses premiers amours : elle écrit des scénarii destinés au cinéma et à la télévision. Parallèlement, elle reprend les pinceaux et expose des toiles où la diversité des techniques employées va de pair avec la pluralité et le foisonnement des codes visuels.
Volontairement Johanne 8 fait s’entrechoquer les images, mêlées de mots, dans le but de transcrire son bouillonnement intérieur et la variété de ses référents artistiques et culturels. Elle permet au spectateur de s’interroger sur sa propre mosaïque culturelle, sur ce qui constitue aujourd’hui nos identités métissées.
Elle vient notamment de mettre au point une nouvelle technique, afin de donner un relief supplémentaire dans ses créations, en s’inspirant des marques de sucrerie qu’elle aime apposer sur les toiles (Milky Way, Bounty, Galak, Mars…).
Ce qui n’est pas sans rappeler que l’artiste a grandi dans les années 80 et, est pleinement imprégnée de cette culture.
Dans ses toiles vous trouverez sans doute des références à ceux qui l’ont toujours inspirée, Basquiat, Warhol, Lichstenstein, Erro ou encore Julio Le Parc.
Son univers c’est aussi le Pulp, les comics des années 50, ainsi que l’actualité internationale et les grands thèmes de société.
Quant au 8 accolé à son prénom, il est le chiffre du jour de naissance de son fils Mattia,
Oct 10, 2016
Fernando Costa, qui signe ses œuvres COSTA, est un sculpteur-soudeur français, né le 29 décembre 1970 à Sarlat.
Fils d’émigrés Portugais, il devient Stewart à bord du paquebot Queen Elisabeth 2 de 1991 à 1993, puis, de 1994 à 1997, entre au service de la Trust Forte House, première chaîne mondiale de palaces.
En 1998 il quitte le monde de l’hôtellerie pour se consacrer à la création artistique. Passionné d’art contemporain il devient en 1998 récupérateur de panneaux de signalisation mis au rebut. Toute son œuvre est faite avec des panneaux anciens auxquels l’artiste redonne une deuxième vie.
Costa, artiste plasticien, taille en pièces la signalisation routière, délivrant des sculptures couchées, lumineuses mosaïques de plaques émaillées. Il recrée du sens avec un talent inné pour l’esthétisme et l’équilibre des formes et des couleurs. En 2013, Costa est admis dans le club très fermé des artistes des 24 heures du Mans dont il signe l’Art Car officielle.
Les panneaux soudés de Costa racontent souvent des histoires, avec humour, au confluent de plusieurs courants artistiques, les Nouveaux Réalistes, le Pop Art et le Street Art. Tantôt figuratives, tantôt abstraites, ses œuvres interpellent par leur construction et la place de choix qui est faite à la couleur. Costa redonne vie à ces matériaux urbains à la fois indissociables de notre quotidien et langage universel. Ses œuvres sont à son image, à la fois brutes et pleines de subtilités.
L’œuvre de Costa a cela de magique qu’elle est joyeuse et unique. Il lui a fallu du temps et de la persévérance pour faire connaître son travail mais il est désormais un des artistes les plus cotés de sa génération et expose dans le monde entier : Paris, Genève, Londres, Bruxelles… et même New York et Pékin.
En 2013 il fut le 18ème artiste au monde choisi pour créer l’ « Art Car » des 24 h du Mans. Consécration pour lui, après Calder, Warhol, César, Arman et Jeff Koons…
Août 23, 2016
Fabien Novarino est né en 1963 à Chambéry.
Son enfance est toute entière marquée par les Beaux-Arts. Il passe son temps à dessiner, colorier, peindre, découper, modeler, ses parents lui fournissant sans cesse de nouveaux matériaux pour étancher sa soif de création.
A l’âge de 7 ans, la famille s’installe dans le sud. Après avoir cultivé un monde intérieur très riche, sa curiosité va s’ouvrir sur le monde extérieur et en premier lieu les paysages qui l’entourent : la rade de Marseille et les collines calcaires dont le graphisme l’impressionne. La lumière qui le saisit marque définitivement la sensibilité du jeune artiste qui commence à s’exprimer personnellement. Ses études littéraires le conduisent à Paris où il fréquente les expositions du Grand-Palais – où il exposera dix ans plus tard – les Galeries du Marais, de la rue du Faubourg Saint-Honoré et les musées de la Capitale.
Fabien Novarino commence alors une recherche de sa manière, toujours en mouvement, personnalise sa palette et cherche des cadrages originaux. Son travail est rapidement remarqué par les collectionneurs et les galeries qui lui proposent ses premières expositions personnelles.
Il expose à travers toute la France. Ses œuvres sont présentes dans les collections privées françaises et européennes mais également aux Etats-Unis, au Canada, dans de nombreux pays d’Afrique et en Australie
D’abord proche de l’École Provençale, il réalise de nombreuses toiles aux sujets figuratifs divers, allant des paysages de sa région aux représentations de scènes de la vie quotidienne. Les couleurs sont vives, le geste expressif. Il élargira ensuite son champ d’exploration en portant son regard en direction de lieux résolument différents, aux contrastes marqués, tels que New York, Paris ou encore le Maroc.
Depuis 2010, Fabien Novarino intègre la photographie dans ses œuvres, faisant évoluer son travail pictural vers un langage plus contemporain.
À partir de clichés personnels ou professionnels acquis en agences, Fabien Novarino conçoit des oeuvres graphiques originales qui relèvent du style Néo Pop – digne héritier du mouvement Pop Art né dans les années 50.
Réalisées à partir d’un subtil mélange de collages, dessins et pochoirs, ses toiles s’inspirent des icônes du cinéma américain et français, de l’urbanisme moderne et de l’univers des Comics. Fermement actuel, son art est un bel hommage à la société du divertissement.
Fabien NOVARINO est un artiste toujours en mouvement, aimé et reconnu par un nombre sans cesse croissant d’amateurs. Il faut découvrir son univers de lumière et de couleurs pour comprendre tout l’attrait suscité par son travail.
SALONS A PARIS :
1991.92 : Salon d’Automne – Grand Palais
1993 : Salon des Artistes Français – Grand Palais
1993 : Salon des Indépendants – Grand Palais
EXPOSITIONS DE GROUPE EN FRANCE ET A L’ETRANGER :
Saint Rémy de Provence – Bordeaux – Carry le Rouet – Mulhouse – Nancy – Dijon – Orléans – Mougins.
Rome – Londres – Montréal – New York – Hong Kong – Portland – Berlin – Genève
COLLECTIONS A L’ETRANGER :
Suisse – Grande Bretagne – Italie – Pays-Bas – Luxembourg – Allemagne – Russie – Canada – Brésil – Argentine – Australie – Japon – Etats-Unis – Afrique du Sud – Japon – Chine – Belgique – Pologne – Hongrie – Lituanie – Israël – Maroc – Togo
COLLECTIONS PUBLIQUES :
Musée d’Histoire et de Peinture Provençale – Sainte Maxime – Var
Musée de Carry Le Rouet
« Auteur d’huiles sur toile figuratives depuis plus de 20 ans, ma création s’oriente depuis 2010 vers le Néo Pop Art, avec la création d’œuvres numériques à base de photos personnelles ou acquises en agence ainsi que les licences adéquates s’agissant de personnages célèbres, de dessins personnels, de collages photographiés, imprimés ensuite sur aluminium Dibond blanc. Au format carré, s’ajoutent des pièces découpées, toujours sur aluminium, encore plus contemporain et pop.
Mes sujets de prédilection, outre l’urbanisme sont les icones du cinéma américain des années 50 et 60 et les stars du cinéma français et les Comics. La vanité, accommodée de messages ou de références est également un sujet d’inspiration.
« C’est l’occasion pour moi de renouer avec une autre de mes passions de jeunesse : la photographie. J’ai commencé à faire des photos et du tirage noir et blanc au collège. J’ai travaillé ensuite vers 20 ans chez un photographe de publicité pendant deux ans. J’ai même collaboré avec une agence de presse pendant mes études à Paris »
Fabien Novarino
Août 19, 2016
Dominique Mulhem est né à Neuilly-sur-Seine le 13 juin 1952.
1975 : Formation à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Sa peinture fait référence à la culture pop art et Appropriation (art) par son inspiration. Sa technique fut au départ très pop art avec l’utilisation de la bombe et des pochoirs puis plus hyperréaliste avec l’utilisation de l’aérographe pour devenir un pointillisme contemporain.
Dominique Mulhem a été le premier artiste multimédia en inventant en 1979 l’holopeinture où il mélangeait la peinture à l’holographie. Il avait déjà travailler au début des années 70 sur différentes techniques de restitution de la 3D. Au-delà de sa forme très représentative, sa peinture est avant tout conceptuelle. Les thèmes en sont la vie des gens et des choses, sans limite dans les sujets traités. Toute l’œuvre de Dominique Mulhem a le même fil conducteur: le concept de la vision simultanée. “Le regard du dedans” comme disait Pierre Restany.
EXPOSITIONS INTERNATINOALES :
ALLEMAGNE, CHINE, COLOMBIE, COREE, DANEMARK, EGYPTE, ESPAGNE, ETATS-UNIS, GRECE, FRANCE, HONGRIE, ITALIE, LUXEMBOURG, MONACO, RUSSIE, SUISSE.
Rétrospective Dominique MULHEM 1972-2009, Ville d’Asnières-Sur-Seine, France.
PRESENCE DANS LES MUSEES :
Musée de l’Holographie, Paris, France.
Musée National Hongrois, Budapest, Hongrie.
Museum of Holography, Washington, Etats-Unis.
Musée et Centre des Arts de Zamalek, Le Caire, Egypte.
PRESENCE DANS LES SALONS INTERNATIONAUX
SCARIFICATIONS
Dominique Mulhem développe une suite de concepts étonnants, suite, analyse, actualisation, revisitation aucun de ces termes n’est faux mais aucun n’est vrai, le choix le plus approprié serait réflexion. Réflexion comme retour sur la pensée afin d’examiner plus à fond puis Réflexion comme une réfraction pour franchir une autre vitesse de propagation de l’histoire de l’art .
Dominique Mulhem soumet l’œuvre d’art à un infini déplacement dans l’espace et le temps. Dans les années 80 ses Portraits d’Artistes projetaient peintres et sculpteurs entre passé et futur offrant par les hologrammes une vision tridimensionnelle.
Dans les années 90 de son musée imaginaire , Pierre Restany écrivait: ” Des créatures de rêve devant une peinture de rêve ! devant ! c’est plutôt “Dans” que je devrais dire, car mon oeil s’est avéré incapable de faire la part des choses, d’effacer cette vision simultanée, d’en séparer les deux éléments”.
Dans les années 2000 Les Zones, voyages intemporels dans les mots et les phrases du poème de Guillaume Apollinaire. Chaque décennie Mulhem nous fait partager sa vision du monde. Aujourd’hui ses scarifications nous interpellent sur différentes caractéristiques de notre société face à la culture standardisée en objet de grande consommation. Entre nos désirs secrets de mutilation du regard sur l’œuvre et la scarification sociale qu’elle soit ethnique, tribale ou post moderne, ces incisions sur la peau de la toile signifient une appartenance révélée au monde le l’art en ouvrant un nouvel espace, une aération pour un besoin de respirer à nouveau.
Toute l’œuvre de Mulhem a le même fil conducteur: le concept de la vision simultanée.