Août 19, 2016
Robert Combas est né en 1957 à Lyon.
Il a apporté à l’aube des années 80 une nouvelle peinture figurative.
Présent sur la scène artistique dès 1979 il est le créateur d’un mouvement que Ben appela la Figuration Libre, mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.
Peinture faite de libertés elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur …
Elle s’inspire du rock dont l’artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d’enfance, des manuels scolaires de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous.
” Moi, je travaille des fois abstrait par jets de peinture, une sorte d’expressionnisme abstrait. Le figuratif c’est le côté amusant, pied sur terre; au départ c’était une réaction dérisoire contre les peintures intellectuelles du milieu de deux mondes différents. Il y a quand même des messages dans ma peinture : au départ c’est une certaine énergie, j’ai voulu peindre ce que je voulais. Dans la B.D on est coincé par les personnages, tandis que, dans cette peinture, je suis l’art des années 70. Moi je viens du milieu populaire, je vivais dans libre complètement libre, même par le format. ”
“La peinture de Robert Combas est perpétuellement en éveil tout comme un organisme. Son oeuvre est en effet une structure constamment ouverte et qui, pour cette raison, a besoin continuellement de “nourriture” pour rester en vie. Il va sans dire qu’un tel phénomène n’est pas possible sans la présence de l’”autre” c’est dire du spectateur.
Entre ce dernier et l’oeuvre de Combas se tisse une relation de complémentarité où l’un a besoin de “l’autre”. Et l’image est ce moyen qu’utilise Robert Combas pour “provoquer”, pour obtenir une réaction du spectateur et pour “inviter” ensuite, c’est-à-dire lui souffler : “Viens donc parler avec moi je veux te raconter la stupidité, la violence, la beauté, la haine, l’amour, le sérieux et le drôle, la logique et l’absurde qui entourent notre vie quotidienne”.
Le langage artistique ne s’arrête pas aux frontières de l’intime. Bien au contraire, c’est en partant de cet élément “intime” qu’il va alors le dépasser pour devenir “social”. Un langage qui, en même temps, est une attitude positive ; car au-delà des scènes de violence ou d’intense sexualité, au-delà de la combinaison image mot (ou phrase), l’oeuvre de Robert Combas est avant tout un geste. Ce geste n’a aucune base didactique (le sujet n’est pas l’épicentre) mais est un comportement qui a soif d’élargir son champ d’action bien au-delà des frontières closes d’un langage de l’Histoire de l’Art, pour se tourner vers ce qui, jusqu’à maintenant, avait été méprisé par l’élite qui dominait l’art durant la période des années 70 : les dessins d’enfants, des fous, les bandes dessinées, la musique rock L’enfantin” n’est en fait rien de plus qu’une stratégie : celle d’un peintre qui veut agrandir le terrain d’action de son iconographie.
Août 19, 2016
Laurence JENKELL « JENK » Chevalier des Arts et des Lettres, est née en 1965 à BOURGES.
Délaissant rapidement l’académisme de ses premières œuvres, Laurence JENKELL s’épanouira dans un style plus contemporain aux couleurs et matières excessives. A la toile traditionnelle succède le plexiglas, les résines et l’aluminium, matières contemporaines, en harmonie avec l’environnement urbain qui inspire son art.
Métamorphose de la substance
Séduite par l’alchimie du sucre et les multiples combinaisons du BONBON, tant dans sa forme que dans ses possibilités de transformation, L. JENKELL décline la métamorphose de la substance, pour n’en garder que l’idée du sucre qui fond sur la toile.
Ses recherches s’inscrivent dans une déclinaison de créations aux couleurs acidulées, aux textures gourmandes et aux parfums sucrés. D’un simple coup d’œil, le spectateur se sent transporté par ce travail très personnel. Ses sens s’éveillent, son odorat, son goût, son toucher et ses souvenirs d’enfance ressurgissent, l’attirant tel une abeille par le miel.
L’objet se transforme en plaisir
L’œuvre de JENKELL est un phénomène de cristallisation à part entière, lente ascension vers l’étape ultime : le désir matérialisé dans l’objet. Le BONBON participe à la fois de cet instant subtil où l’objet se transforme en plaisir. La gourmandise devient ainsi sublimée, soit par une fonte d’aluminium au sable, soit par un emballage en altuglas qui donne toute sa dynamique à l’œuvre de JENKELL.
L’objet sublimé par l’objet : nouveau procédé élaboré par l’artiste visant à magnifier l’objet par une technique de drapé et de torsion du altuglas dans le pur esprit des emballages de friandises.
Un discours spécialiste dirait que sa sculpture bonbon est un geste radical issu du contenu sémantique du Pop Art et du Nouveau Réalisme. Un discours profane parlerait d’une gourmandise artistique qui délecte nos sens et qui par sa douceur évoquée permet de magnifier l’ensemble des sujets portés par ces bonbons.
Exposée dans le monde entier, Laurence Jenk Jenkell s’inspire maintenant d’un univers plus architectural. Le robot est un de ses nouveaux thèmes.
Le travail de Laurence Jenkell est représenté par de nombreuses galeries et collections privées, publiques et institutionnelles. Ses œuvres font partie des collections de François Pinault, Martin Bouygues, Françoise Bettencourt, les fondations (Fondation Datris, KNEIP, Chanel, Cristobal Gabarron, etc.) et musées tels que le musée des beaux-arts de Calais, le musée des Miniatures à Amsterdam, le Copelouzos Family Art Museum à Athènes.
G20 à Cannes
En 2011, Laurence Jenkell à l’occasion du G20 à Cannes, invente un concept d’expositions itinérantes de ses Bonbons géants aux couleurs des Drapeaux.
Elle expose 55 sculptures Bonbons, versions monumentales et Drapeaux alliant diversité des matières et haute technicité, pendant cinq mois, à Cannes sur la Croisette. Une haie d’honneur de ses sculptures Bonbons Drapeaux accueille les présidents pour le sommet du G20 à Cannes.
En 2012, Laurence Jenkell expose ses sculptures au Club France au Village Olympique lors des Jeux olympiques de Londres.
Elle expose ses sculptures bonbons géants avec la Fondation Gabarron à Valence (Espagne) et aussi dans la ville de Calais ainsi qu’au musée des beaux-arts de Calais, et à la Gallery Artam Global Art.
Août 19, 2016
Gnidzaz est né en 1947 à Toulouse.
Jean-Michel Gnidzaz on connaît surtout des compositions abstraites bi et tridimensionnelles qui ont marqué son travail dans les années 1990.
Utilisant des jeux de collage et de pliage de feuilles de papier uniques, des arrangements géométriques rigoureux de contrastes de couleurs directement efficaces, l’artiste revivifiait alors une cinétique sur une tradition mode peu spectaculaire.
Jean-Michel Gnidzaz a ainsi inspiré l’essence conceptuelle de l’œuvre de Soto plutôt que leur tendance au gigantisme, et a refusé la justesse aseptisée des autres peintres du mouvement cinétique au profit d’une touche personnelle restituant un geste essentiel à une certaine performativité de la peinture.
Par ses recherches, Jean-Michel Gnidzaz a pu produire une œuvre forte, capable de se démarquer avec impertinence de figures de proue qui ont jalonné sa formation à l’École des Beaux-Arts de Toulouse et les débuts de sa carrière artistique.
Après une décennie de réflexion consacrée aux compositions géométriques, Jean-Michel Gnidzaz rompt aujourd’hui avec l’abstraction pure, et une nouvelle direction dans son travail. Depuis 2003, il a initié une nouvelle série de portraits dédiés aux icônes culturelles du XXe siècle.
Frappé par la persistance dans l’inconscient collectif de certaines images ou photographies de grandes figures culturelles du XXe siècle, en particulier celles confrontées à une rébellion synonyme de l’ordre établi, Jean-Michel Gnidzaz questionne ici leur statut iconique.
Neutralisant le fond de la photographie originale, recomposant le portrait à partir de deux jeux et trichromatiques, des aplats et des bandes colorées alternées réintroduisant une certaine cinétique, il prive ces incunables d’une histoire contemporaine d’identification trop immédiate.
Alors à part pour un moment de consensus, le respect a convenu que leurs réserves généralement ces idoles populaires trouvaient une certaine capacité à insulter le spectateur.
Le processus grandit pour prendre une perspective historique rapide pour faire évoluer nos questions: que signifieraient aujourd’hui les beades, James Dean, ou encore Coluche dans notre société; quelle place ils occupent dans l’esprit des générations futures ; échappent-ils au statut décoratif auquel l’exploitation commerciale de leur image les a relégués? Non, pas encore la réponse, mais le travail de Jean-Michel Gnidzaz questionne sagement.
Cette nouvelle série de portraits, et le flot de questions qu’elle soulève, échouent comme une nouvelle étape dans sa carrière artistique et nous rend curieux des développements futurs.
Août 19, 2016
Laurent PARCELIER est né en 1962 à Chamalières. Après avoir étudié aux Arts Appliqués Duperré à Paris, il se lance dans la bande dessinée. Il publie 8 albums chez Casterman. Parallèlement il commence à se consacrer à la peinture, ce qu’il fait exclusivement depuis 1996. Depuis cette date, après plusieurs salons et expositions, il expose dans plusieurs galeries en France et aux USA.
S’il faut deux mots, et pas un de plus pour définir l’oeuvre de Laurent PARCELIER, ce serait poésie et lumière. Auxquels on peut ajouter, luxe, calme, et volupté, amour de la nature, des lieux paisibles et des atmosphères familiales chaleureuses.
Poète de la lumière, ce poète l’est assurément. Clignez légèrement les yeux, placez vous devant une de ses toiles et contemplez-la à votre aise, vous ne verrez que des étincelles de lumière partout.
Laurent PARCELIER donne l’impression de vivre d’éternelles vacances, entre Provence et Lubéron, heureux et contemplatif, coulant des jours paisibles, en famille dans une belle demeure, lézardant au soleil du Midi, nichée dans un village accrochée à flanc de colline, avec pour seul horizon, le ciel, la mer, une plaine fleurie, des montagnes boisées, des bahous offrant leur front chauve à la caresse du jour.
Impressionnisme
S’inscrivant dans le grand mouvement de la peinture traditionnelle française et plus précisément impressionniste, l’œuvre de Parcelier n’en est pas moins très personnelle et remarquable.
Le regard du visiteur est d’abord séduit par l’écriture graphique qui lui vient de son expérience dans le monde de la BD. On est frappé ensuite par la construction méticuleuse et rigoureuse de ses tableaux. Il y a en effet une sorte de colonne vertébrale qui permet à la couleur, diffusée par une multitude de touches légères, de ne pas se perdre dans une abstraction anarchique.
Les œuvres de Laurent Parcelier font partie de nombreuses collections privées à travers le monde, et sont bien connues des amateurs d’art de France et d’Europe.
Août 19, 2016
Kerdalo est né en 1962 dans le Puy-de-Dôme, il a vécu une enfance marquée par les Beaux-Arts. Il passe son temps à dessiner, colorier, peindre, découper, modeler.
Diplômé de l’École des Arts Appliqués de Paris, il se lance dans la bande dessinée et parallèlement à la peinture.
Depuis 1996, il se consacre exclusivement à la peinture.
KERDALO nous propose une écriture rare et étonnante, qui allie des couleurs monochromes, pour nous donner une peinture à l’huile pleine de vie et de lumières…
Effectivement, l’œuvre de Kerdalo n’appartient à aucun phénomène connu, il convient peut-être d’inventer pour lui le terme d’impressionnisme moderne, pour qualifier cette nouvelle approche picturale.
Animé d’un don rare pour le traitement de la lumière, Kerdalo s’inscrit comme l’héritier des grands impressionnistes. Fort d’une expérience de trois décennies, il a inventé une peinture réellement novatrice sans jamais se laisser enivrer par son succès.
Kerdalo continue à utiliser la matière la plus noble et la plus exigeante puisqu’il peint à l’huile, d’une touche fluide qui n’a nul besoin du subterfuge de l’épaisseur pour s’exprimer pleinement.
En véritable ethnographe, Kerdalo raconte la ville en proposant une évocation picturale qui colle parfaitement au XXIe siècle. Il est incontestablement dans la lignée des peintres qui considèrent que la peinture est un mode d’expression capable de s’adapter à son époque.
Et comme il ne manque pas d’audace, ni d’idées, le résultat est à la mesure de son immense talent. Présent dans de nombreuses galeries prestigieuses en France, il évolue maintenant vers les galeries étrangères, sa notoriété étant, dès lors, bien assise dans son pays.
Kerdalo est un peintre que l’on pourrait penser «hyperréaliste», mais son travail est plus personnel. Marqué par le trait et la recherche du mouvement, il a développé son propre style. Ses sujets, principalement urbains, sont parfaits pour capter l’instant tel un arrêt sur image figeant l’animation de nos villes.
Kerdalo nous propose une écriture rare et étonnante, qui allie des couleurs monochromes, pour nous donner une peinture à l’huile pleine de vie et de lumières.
Marqué par le trait et la recherche du mouvement, il a développé son propre style. Compositions épurées, distorsions voulues des perspectives, abandon du «noir et blanc» pour évoluer vers un sépia et une coloration douce avec des ombres et lumières très travaillées.
A l’inverse de la photographie en noir et blanc, ses peintures sont un formidable hymne à l’expression du mouvement et à la vitesse, nous laissant entrer dans la toile, pour mieux nous faire partager des moments de vie.
Chacun sent bien qu’il se passe quelque chose dans ces scènes urbaines qui retranscrivent avec naturel la vie remuante, vibrante et bruyante des grandes villes.
Animé d’un don rarissime, pour le traitement de la lumière, il nous offre une oeuvre originale, qui agit comme un miroir aux émotions. A découvrir…