Août 19, 2016
Nathalie SEGUIN est née à Angers en 1964.
Fille d’un artiste peintre, elle a toujours aimé transformer la matière : soie, bois…Et c’est le travail de la terre qui lui a permis de retirer le plus d’émotion, de mouvement, et de sincérité.
Reconnue pour ses danseuses, le mouvement est toujours au bord de la rupture d’équilibre.
De plus , les patines de couleurs et de textures différentes pour le corps et la robe renforcent cette impression de tourbillon.
Nathalie SEGUIN a reçu de nombreux premiers prix et distinctions :
Prix du Ministre à Saint Germain les Corbeils mai 2011
Médaille d’argent de l’Académie Arts-Sciences et Lettre juin 2010
Premer prix de sculpture du salon Art expo Joinville-le-Pont avril 2010
Premier prix du Lions Club de Draveil mars 2010
Prix de sculpture du 45 ème salon du Vésinet mars 2010
Invitée d’honneur au salon de Maison-Alfort mai 2009
Invitée d’honneur au 32 ème salon artistique Florentais mars 2009
1er prix de sculpture de la ville de Villemomble mars 2009
Invitée d’honneur 8eme salon des artistes joinvillais oct 2008
Prix du public salon d’Alforville janv 2008
Médaille d’Or du 7eme salon des artistes joinvillais nov 2007
1er prix de sculpture 2007 de a ville de Maison-Alfort
Médailles d’argent au de Joinville-le-pont (2005 et 2006)
1er Prix du Public au Salon des Artistes joinvillais (2004)
1er prix de sculpture de la ville de Saint Maur des Fosses (2004)
Août 19, 2016
C215
Christian Guémy alias C215 est un artiste français majeur de la scène du street art.
Agé de quarante ans, il habite Vitry-sur-Seine où il a ses ateliers. Il travaille essentiellement au pochoir avec un style très reconnaissable. En dehors de ses interventions dans les rues du monde entier, il présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et à l’étranger.
Christian Guémy débute le pochoir en 2006. Il participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013, un mur peint de 25 mètres à Paris, métro Nationale, représentant un chat.
En 2013, il peint également le visage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, alors cible d’attaques racistes[1]. Connu au niveau international, Christian Guémy présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et dans le monde.
En 2014 il est sollicité pour créer 20 illustrations pour le jeu Far Cry 4 d’Ubisoft.
En 2016, C215 « signe » un timbre pour la Poste qui met à l’honneur Léo Ferré. L’auteur, compositeur et interprète aurait fêté ses cent ans.
Ses sujets de prédilection sont l’enfance, les laissés-pour-compte, les anonymes, les amoureux, mais aussi les animaux (chiens, chats et oiseaux), particulièrement présents dans ses tableaux urbains. Son modèle principal est sa fille Nina, née en 2003.
Son style va de la bichromie aux compositions les plus colorées. Les dimensions de ses œuvres demeurent à l’échelle humaine, ne réalisant que rarement de murs peints de très grandes dimensions.
Fervent admirateur du Caravage, C215 veut mettre de la poésie et de l’émotion au cœur des villes désincarnées. Ses visages d’anonymes aux traits expressifs témoignent de son besoin de retrouver une certaine humanité.
« Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité.»
« L’art de C215 est de capter la lumière, la profondeur et l’humanité. C’est très difficile à réaliser au pochoir – son médium de prédilection – et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques.
Au contraire, C215 a développé un style d’illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste.
Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l’art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l’essence même de l’âme humaine. C’est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les oeuvres de C215 dans la rue.»
Shepard Fairey aka OBEY
Du 10 juillet au 8 octobre 2018, l’artiste urbain C215 donne des visages aux grandes figures honorées au Panthéon avec le parcours « Illustres ! C215 autour du Panthéon ».
Parcourez un itinéraire dans la crypte du Panthéon puis dans les rues du Ve arrondissement ! Vous entrerez dans les coulisses de création de C215 avant de sortir du monument pour découvrir les portraits de 28 personnalités.
Août 19, 2016
François Boucheix est né le 7 janvier 1940 à Montcheneix, petit village aux pieds des Monts d’Auvergne. Il commence à dessiner très jeune. Orphelin de père à 15 ans, il doit apprendre un métier différent de ses aspirations artistiques. Malgrè le travail intense de la journée, il occupe le soir et une partie de ses nuits à peindre, ainsi que ses jours de liberté.
A 17 ans, surveillant chez les maristes à Riom, il a comme voisin de chambre le peintre Jean de Rocca Serra, prix de Rome et ancien professeur à l’école des Beaux Arts de Florence, qui lui apprend la peinture pendant un an.
Il fit sa première exposition en février 1960 en Tunisie, puis en province notamment en Auvergne et dans le sud de la France. Quatre années passées à Chamonix, où il lit une annonce dans un journal national, la galerie de Sèvres cherche des peintres. Il répond à l’annonce en envoyant des photographies, et quelques temps après il apprend qu’il est retenu.
Il se manifeste à Paris en 1963 lors d’une grande exposition à la Galerie de Sèvres ou il rencontre Bernard Bellaïche. De 1966 à 1972 il expose régulièrement dans cette galerie notamment avec Lebasque, Othon Friez, Dignimont, Crau Salaboudet, Madeleine Luka, Marie Laurencin et les peintures de Foujita et Salvador Dali.
François Boucheix offre une vision surréaliste du monde par la totale liberté de sa richesse inventive et un don d’émerveillement que garde intact sa fidélité à ses racines et à sa terre d’Auvergne.[non neutre]
Avec Bernard Bellaïche il rencontre Salvador Dali et, ce jour là tout a changé. Dali lui dira « votre peinture est bonne … d’ailleurs elle plait à Gala. »
C’est à la suite d’une célèbre exposition à la galerie de Sèvres à Paris de “Dali à Boucheix” avec les peintures de Meissonnier qu’il décide qu’il sera un peintre surréaliste de rêve et de bonheur et non un surréaliste triste.
Musée François Boucheix
Août 19, 2016
David Cintract est né en 1970.
A mi-chemin entre Warhol et Lichtenstein, l’artiste projette sa vision de la société de consommation sur tous supports: toiles, poupées ou mannequins de vitrine.
Tout en rendant hommage aux grands artistes Pop, David Cintract a su se démarquer grâce à sa forte personnalité en devenant une figure incontournable du mouvement dont il est le fondateur : “Le Pop Libre”.
David Cintract a une fascination pour la sculpture exubérante et le stockage des œuvres façon « caverne d’Ali Baba ».
S’inspirant de l’actualité et des sujets de société, son œuvre porte en elle toute l’ambiguïté d’un univers artistique décalé et enfantin, à l’optimisme teinté de tragédie.
Gaieté des couleurs et motifs, pétillance et joie communicative, mais aussi profondeur des questionnements et symboles, telle est la marque de fabrique de David Cintract qui refuse la facilité et pose de discrètes correspondances entre des forces très poétiques et des pulsions plus sombres.
Au moyen de techniques aussi diverses que l’huile, la photo, l’inclusion ou la digigraphie, il développe sur tous supports (toiles, mannequins, voitures …) plusieurs thématiques au cœur de notre société postmoderne :
-L’homme face à une consommation effrénée et frivole
-La place des fantasmes et jeux érotiques adultes
-La perte de notre part d’enfance dans une société qui ne croit plus aux rêves
David Cintract expose à travers le monde, et, grâce à son langage artistique universel, nourrit des échanges profonds avec des publics issus de toutes les origines et de toutes les cultures.
Interview de DAVID CINTRACT par Mr LIVE :
« Mon art règne en moi, mais ne me gouverne pas »
DJ de l’image et de la matière, David Cintract se définit comme un artiste existentiel visuel et tactile.
Polysensoriel, il passe avec une aisance déconcertante des techniques traditionnelles de peinture aux technologies modernes telles que la digigraphie, la photographie, l’inclusion d’objets divers/de jouets…
Au travers de ses mannequins qu’il « dandyse », de ses Mutantoy’s et Candy‐Box, il fabrique de l’individualité dans le manufacturé, et dépose sa poésie dans les objets de séries.
Q : « Est‐ce qu’être artiste est une évidence pour toi » ?
L’art et la philosophie sont pour moi les meilleurs moyens d’esthétiser mon existence. Grâce à ces deux moyens d’expression et de réflexion, j’ai ainsi pu optimiser mon optimisme tragique et inverser la tendance névrotique générale des oeuvres contemporaines. Mon souhait est de traiter de sujets de société ou d’actualité plus ou moins graves, et d’en tenter une retranscription démocratique et positive. C’est pour moi une façon ludique de jouer avec les images et les objets futiles qui rappellent l’enfance, avec en filigrane le constat d’une obsession du rapport que nous avons avec une consommation frivole, nourrie par une publicité sans cesse renouvelée. Ce travail m’amène d’ailleurs à me demander si le bonheur ne se serait pas épuisé dans le plaisir de la consommation.
Août 19, 2016
Laurence JENKELL « JENK » Chevalier des Arts et des Lettres, est née en 1965 à BOURGES.
Délaissant rapidement l’académisme de ses premières œuvres, Laurence JENKELL s’épanouira dans un style plus contemporain aux couleurs et matières excessives. A la toile traditionnelle succède le plexiglas, les résines et l’aluminium, matières contemporaines, en harmonie avec l’environnement urbain qui inspire son art.
Métamorphose de la substance
Séduite par l’alchimie du sucre et les multiples combinaisons du BONBON, tant dans sa forme que dans ses possibilités de transformation, L. JENKELL décline la métamorphose de la substance, pour n’en garder que l’idée du sucre qui fond sur la toile.
Ses recherches s’inscrivent dans une déclinaison de créations aux couleurs acidulées, aux textures gourmandes et aux parfums sucrés. D’un simple coup d’œil, le spectateur se sent transporté par ce travail très personnel. Ses sens s’éveillent, son odorat, son goût, son toucher et ses souvenirs d’enfance ressurgissent, l’attirant tel une abeille par le miel.
L’objet se transforme en plaisir
L’œuvre de JENKELL est un phénomène de cristallisation à part entière, lente ascension vers l’étape ultime : le désir matérialisé dans l’objet. Le BONBON participe à la fois de cet instant subtil où l’objet se transforme en plaisir. La gourmandise devient ainsi sublimée, soit par une fonte d’aluminium au sable, soit par un emballage en altuglas qui donne toute sa dynamique à l’œuvre de JENKELL.
L’objet sublimé par l’objet : nouveau procédé élaboré par l’artiste visant à magnifier l’objet par une technique de drapé et de torsion du altuglas dans le pur esprit des emballages de friandises.
Un discours spécialiste dirait que sa sculpture bonbon est un geste radical issu du contenu sémantique du Pop Art et du Nouveau Réalisme. Un discours profane parlerait d’une gourmandise artistique qui délecte nos sens et qui par sa douceur évoquée permet de magnifier l’ensemble des sujets portés par ces bonbons.
Exposée dans le monde entier, Laurence Jenk Jenkell s’inspire maintenant d’un univers plus architectural. Le robot est un de ses nouveaux thèmes.
Le travail de Laurence Jenkell est représenté par de nombreuses galeries et collections privées, publiques et institutionnelles. Ses œuvres font partie des collections de François Pinault, Martin Bouygues, Françoise Bettencourt, les fondations (Fondation Datris, KNEIP, Chanel, Cristobal Gabarron, etc.) et musées tels que le musée des beaux-arts de Calais, le musée des Miniatures à Amsterdam, le Copelouzos Family Art Museum à Athènes.
G20 à Cannes
En 2011, Laurence Jenkell à l’occasion du G20 à Cannes, invente un concept d’expositions itinérantes de ses Bonbons géants aux couleurs des Drapeaux.
Elle expose 55 sculptures Bonbons, versions monumentales et Drapeaux alliant diversité des matières et haute technicité, pendant cinq mois, à Cannes sur la Croisette. Une haie d’honneur de ses sculptures Bonbons Drapeaux accueille les présidents pour le sommet du G20 à Cannes.
En 2012, Laurence Jenkell expose ses sculptures au Club France au Village Olympique lors des Jeux olympiques de Londres.
Elle expose ses sculptures bonbons géants avec la Fondation Gabarron à Valence (Espagne) et aussi dans la ville de Calais ainsi qu’au musée des beaux-arts de Calais, et à la Gallery Artam Global Art.