Août 19, 2016
David Cintract est né en 1970.
A mi-chemin entre Warhol et Lichtenstein, l’artiste projette sa vision de la société de consommation sur tous supports: toiles, poupées ou mannequins de vitrine.
Tout en rendant hommage aux grands artistes Pop, David Cintract a su se démarquer grâce à sa forte personnalité en devenant une figure incontournable du mouvement dont il est le fondateur : “Le Pop Libre”.
David Cintract a une fascination pour la sculpture exubérante et le stockage des œuvres façon « caverne d’Ali Baba ».
S’inspirant de l’actualité et des sujets de société, son œuvre porte en elle toute l’ambiguïté d’un univers artistique décalé et enfantin, à l’optimisme teinté de tragédie.
Gaieté des couleurs et motifs, pétillance et joie communicative, mais aussi profondeur des questionnements et symboles, telle est la marque de fabrique de David Cintract qui refuse la facilité et pose de discrètes correspondances entre des forces très poétiques et des pulsions plus sombres.
Au moyen de techniques aussi diverses que l’huile, la photo, l’inclusion ou la digigraphie, il développe sur tous supports (toiles, mannequins, voitures …) plusieurs thématiques au cœur de notre société postmoderne :
-L’homme face à une consommation effrénée et frivole
-La place des fantasmes et jeux érotiques adultes
-La perte de notre part d’enfance dans une société qui ne croit plus aux rêves
David Cintract expose à travers le monde, et, grâce à son langage artistique universel, nourrit des échanges profonds avec des publics issus de toutes les origines et de toutes les cultures.
Interview de DAVID CINTRACT par Mr LIVE :
« Mon art règne en moi, mais ne me gouverne pas »
DJ de l’image et de la matière, David Cintract se définit comme un artiste existentiel visuel et tactile.
Polysensoriel, il passe avec une aisance déconcertante des techniques traditionnelles de peinture aux technologies modernes telles que la digigraphie, la photographie, l’inclusion d’objets divers/de jouets…
Au travers de ses mannequins qu’il « dandyse », de ses Mutantoy’s et Candy‐Box, il fabrique de l’individualité dans le manufacturé, et dépose sa poésie dans les objets de séries.
Q : « Est‐ce qu’être artiste est une évidence pour toi » ?
L’art et la philosophie sont pour moi les meilleurs moyens d’esthétiser mon existence. Grâce à ces deux moyens d’expression et de réflexion, j’ai ainsi pu optimiser mon optimisme tragique et inverser la tendance névrotique générale des oeuvres contemporaines. Mon souhait est de traiter de sujets de société ou d’actualité plus ou moins graves, et d’en tenter une retranscription démocratique et positive. C’est pour moi une façon ludique de jouer avec les images et les objets futiles qui rappellent l’enfance, avec en filigrane le constat d’une obsession du rapport que nous avons avec une consommation frivole, nourrie par une publicité sans cesse renouvelée. Ce travail m’amène d’ailleurs à me demander si le bonheur ne se serait pas épuisé dans le plaisir de la consommation.
Août 19, 2016
Laurence JENKELL « JENK » Chevalier des Arts et des Lettres, est née en 1965 à BOURGES.
Délaissant rapidement l’académisme de ses premières œuvres, Laurence JENKELL s’épanouira dans un style plus contemporain aux couleurs et matières excessives. A la toile traditionnelle succède le plexiglas, les résines et l’aluminium, matières contemporaines, en harmonie avec l’environnement urbain qui inspire son art.
Métamorphose de la substance
Séduite par l’alchimie du sucre et les multiples combinaisons du BONBON, tant dans sa forme que dans ses possibilités de transformation, L. JENKELL décline la métamorphose de la substance, pour n’en garder que l’idée du sucre qui fond sur la toile.
Ses recherches s’inscrivent dans une déclinaison de créations aux couleurs acidulées, aux textures gourmandes et aux parfums sucrés. D’un simple coup d’œil, le spectateur se sent transporté par ce travail très personnel. Ses sens s’éveillent, son odorat, son goût, son toucher et ses souvenirs d’enfance ressurgissent, l’attirant tel une abeille par le miel.
L’objet se transforme en plaisir
L’œuvre de JENKELL est un phénomène de cristallisation à part entière, lente ascension vers l’étape ultime : le désir matérialisé dans l’objet. Le BONBON participe à la fois de cet instant subtil où l’objet se transforme en plaisir. La gourmandise devient ainsi sublimée, soit par une fonte d’aluminium au sable, soit par un emballage en altuglas qui donne toute sa dynamique à l’œuvre de JENKELL.
L’objet sublimé par l’objet : nouveau procédé élaboré par l’artiste visant à magnifier l’objet par une technique de drapé et de torsion du altuglas dans le pur esprit des emballages de friandises.
Un discours spécialiste dirait que sa sculpture bonbon est un geste radical issu du contenu sémantique du Pop Art et du Nouveau Réalisme. Un discours profane parlerait d’une gourmandise artistique qui délecte nos sens et qui par sa douceur évoquée permet de magnifier l’ensemble des sujets portés par ces bonbons.
Exposée dans le monde entier, Laurence Jenk Jenkell s’inspire maintenant d’un univers plus architectural. Le robot est un de ses nouveaux thèmes.
Le travail de Laurence Jenkell est représenté par de nombreuses galeries et collections privées, publiques et institutionnelles. Ses œuvres font partie des collections de François Pinault, Martin Bouygues, Françoise Bettencourt, les fondations (Fondation Datris, KNEIP, Chanel, Cristobal Gabarron, etc.) et musées tels que le musée des beaux-arts de Calais, le musée des Miniatures à Amsterdam, le Copelouzos Family Art Museum à Athènes.
G20 à Cannes
En 2011, Laurence Jenkell à l’occasion du G20 à Cannes, invente un concept d’expositions itinérantes de ses Bonbons géants aux couleurs des Drapeaux.
Elle expose 55 sculptures Bonbons, versions monumentales et Drapeaux alliant diversité des matières et haute technicité, pendant cinq mois, à Cannes sur la Croisette. Une haie d’honneur de ses sculptures Bonbons Drapeaux accueille les présidents pour le sommet du G20 à Cannes.
En 2012, Laurence Jenkell expose ses sculptures au Club France au Village Olympique lors des Jeux olympiques de Londres.
Elle expose ses sculptures bonbons géants avec la Fondation Gabarron à Valence (Espagne) et aussi dans la ville de Calais ainsi qu’au musée des beaux-arts de Calais, et à la Gallery Artam Global Art.